Les premiers (pas) battements des robots synthétiques

Les résultats de recherche de l’université d’Harvard sur leur robot raie hybride a de quoi étonner. Non pas pour ces « performances » pures mais par sa conception et sur les répercussions de ces études. Si vous avez joué à Fallout 4, la notion de synthétique vous rappellera quelque chose. Nous en sommes loin mais le résultat est tout de même étonnant.

Un « squelette » en or, du silicone, des cellules de rats, 16 mm de long et 10g. Le tout petit robot mis au point par les bio-ingénieurs d’Harvard étonne à de nombreux niveaux. De par sa conception donc, qui a impliqué une vraie coopération trans-disciplinaire. De par son fonctionnement également puisque cette « créature synthétique » se mue à l’aide d’impulsions de lumière dans une solution aqueuse.

Enfin, et surtout, elle laisse présager d’applications utiles et pour certaines inattendues : l’utilisation de cellules de rats pour la reproduction du mouvement des ailes de raies va permettre à l’Homme d’en apprendre plus sur la structure des tissus organiques et leurs réactions pour mieux comprendre le cœur humain. Ce petit robot aura peut-être aussi d’autres utilités comme celle se mouvoir dans les fonds marins ou d’ouvrir la porte pour aux créatures artificielles contrôlables.

Évidemment le sujet est bien plus complexe et profond. Heureusement, le magazine Science en a fait une vidéo très claire et didactique. Car ces recherches nous touchent tous, tant dans leur potentiel (abolir les problèmes du cœur humain) que dans leur réalisation avec le mélange mi-organisme vivant, mi-robot.

En savoir plus sur le projet sur le site Science