Test casque JBL Quantum ONE : une bonne première mais peut mieux faire

Par Xavier, Vendeur/Monteur à la boutique de Rennes. Geek depuis toujours, il a su mêler cette passion et son amour pour le hardware dans ce poste qui le rempli de joie et d’allégresse (du matos de partout ). Il vous accueillera avec plaisir pour vous conseiller et pourquoi pas échanger avec vous sur tous ces sujets passionnants.

JBL n’aillant plus de preuve à faire dans le domaine de l’audio grand public, les voici qui arrive avec leur expertise dans le monde impitoyable des périphériques gaming. Arriveront-ils à se faire une place parmi tous les ténors déjà présents ? Premiers éléments de réponse avec le test du fleuron de sa gamme de casque gamer, le JBL Quantum One.

Ce JBL Quantum One est un donc un casque gaming, positionné haut de gamme et destiné principalement à une utilisation PC, même si nous verrons par la suite qu’il est possible de l’utiliser sur smartphone.

Avec l’unboxing, il faut avouer que le premier contact est plutôt plaisant, c’est bien pensé. En effet, le packaging du casque est réalisé avec un coffret à rabat aimanté qui permet d’avoir un aperçu du casque, des principales caractéristiques ainsi que du logiciel JBL QuantumEngine.

Nous y trouvons le casque, le chat mixer qui se connecte via USB type C au casque, le microphone détachable, un câble jack 3.5mm ainsi qu’un micro de calibration, dont nous reparlerons dans le test.

L’ensemble respire la qualité, même si j’émettrais un léger bémol concernant le côté « fouillis » des informations sur l’emballage. Il y en a de partout, avec certaines qui se répètent inutilement. Un peu plus de sobriété aurait été le bienvenu.

Me voilà enfin avec le casque en main et la qualité de fabrication est toute suite perceptible : le toucher, les finitions, l’assemblage ainsi que l’esthétique confirment que nous somme bien sur un casque gaming premium.

Laissons parler le son

Je branche ce Quantum One via le chat mixer, j’installe le logiciel JBL QuantumEngine et c’est parti pour s’en mettre plein les oreilles.

Petit disclaimer avant d’entré en détails dans ce test, je vais comparer le casque avec les autres références que j’utilise en ce moment : Le Sony MDR-A1 couplé avec le chat mixer de mon ancien Plantronics RIG (je n’ai jamais trouvé mieux <3), et le Bose QC35 II.

Avant de parler du rendu audio, un mot sur le confort et la praticité du casque.

J’étais très agréablement surpris par le confort instantané du Quantum One une fois posé sur ma tête, je sens qu’il englobe bien mes oreilles. Mais je ne vais pas faire durer le suspense, le casque n’est plus aussi confortable passé 1/2h d’utilisation. J’ai ressenti une gêne au sommet de mon crâne, me poussant à le retirer quelques minutes afin de libérer la « pression » du casque.

Décevant après ce premier contact si prometteur. Je pense que cela vient principalement de son poids, 380g, c’est le plus lourd de tous mes casques. Si je le compare avec le mon Sony que je trouve le plus confortable de tous, il y a 150g de différence, ce qui est énorme !

Maintenant, entrons dans le vif du sujet, à savoir le son. Spoiler, il y a de l’ombre au tableau.


Tout d’abord, avant de pouvoir utiliser le casque, il faut installer le logiciel de JBL, afin de « calibrer » le casque. En effet le QuantumEngine demande à ce qu’on utilise le fameux micro de calibrage vu plus haut afin que le casque s’adapte à notre oreille.

Me voilà fin prêt !

Le logiciel de JBL permet de faire pas mal de réglages : l’égalisateur, assez complet, la gestion des couleurs du casque (car oui il est RGB), la gestion des différentes techniques de spatialisation ainsi que celle du micro.

Une fois le profil choisi, je me lance dans l’écoute de divers styles de musique, le son est bon dans l’ensemble, équilibré. Je le trouve peut-être trop sage sur les basses, mais après ce sont mes goûts, j’aime quand ça tabasse les oreilles :p

En parlant de puissance, le casque est vraiment à l’aise à ce sujet, vous pouvez monter le volume sans craindre de saturer le son, c’est agréable.

Là où j’ai été surpris de manière positive, c’est au niveau de la réduction de bruit active. Grâce à ses coussinets, le casque a déjà une très bonne isolation passive, mais une fois que l’on active cette fonction, la magie opère. C’est simple, mon PC qui parfois se lance en mode turbine était devenu totalement inaudible, c’est donc top. Il n’est cependant pas au niveau d’un Bose QC35 à ce niveau, notamment sur la suppression des voix, mais ce n’est pas son but premier.

Il propose aussi la fonction « Talk Through » qui coupe la réduction de bruit active, et utilise les micros de celle-ci afin de mieux entendre ce qui se passe autour de vous. Ça fonctionne, mais après avoir testé la chose, je ne m’en suis pas resservi, car le bouton n’est pas des plus accessibles. Il est plus pratique et rapide de retirer son casque.

Pour finir, la réduction de bruit active ne fonctionne pas sur le jack, dommage, c’est donc utilisable uniquement sur son PC.

Quelques gros loupés

Pour continuer dans le domaine du son, le casque propose deux possibilités de spatialisation, le DTS Headphone X et une solution maison, le QuantumSphere 360. Ce sont des technologies qui sont censées permettre de mieux situer l’information en jeu et ainsi distingués d’où viennent les tirs dans un FPS par exemple. Et ce sont ces technos qui distinguent notamment le Quantum One. Et je ne vais pas épiloguer, je n’ai pas du tout trouvé cela convaincant.

Cela créer une distorsion au niveau du son, qui le rend « caverneux » ; c’est encore plus frappant quand il y des voix pendants les séquences. Après, c’est peut-être moi qui ne suis pas friand de ce genre de feature…

Enfin concernant son utilisation nomade avec un smartphone, le son perd un peu en puissance, et comme le casque est massif et très typé gaming, je lui préfère sans hésitation mon Sony ou le Bose, qui lui se régale dans ce domaine.

Pour le micro, entre ce que j’ai entendu et surtout le retour de mes mates, le son est bon, avec une bonne restitution de la voix. Bémol cependant, il ne filtre que très peu le son et capte trop ce qui se passe autour de vous. Donc si vous avez un clavier mécanique ou une machine qui souffle, vos collègues de jeux ne vous remercieront par forcément.

Parlons à présent du « Chat Mixer », qui est vraiment sympa à utiliser, il permet de choisir de manière assez précise ce que vous voulez mettre en avant, le son du jeu ou le son de votre logiciel de chat, en l’occurrence Discord en ce qui me concerne. Tout se fait directement sur le casque.

Par contre gros point noir, après un mois d’utilisation, le câble qui relie ce boitier au casque est toujours aussi rigide, et ça ne parait rien comme ça, mais ça nuit à la praticité et au confort du Quantum One. D’autant qu’il n’est pas détachable pour en mettre un plus souple, c’est bien dommage.

Viens l’heure du verdict ! Si je devais résumer, le casque est très bien fini, avec une bonne qualité sonore, une isolation passive et active, un logiciel complet et un Chat Mixer intéressant. Il n’est cependant pas exempt de défaut tels le confort moyen sur des sessions de plus d’une heure, la spatialisation du son « esbrouffe » et de satanés câbles. Malgré ces différents points, auxquels certains seront moins réfractaires que moi, JBL signe quand même un bon premier casque gaming.

Découvrez le casque JBL Quantum One