Est-ce la disette actuelle en termes de sorties de jeu vidéo ou le fait d’avoir vu des Bl0opGreg et autres Yann s’amuser sur MXGP, toujours est-il que nous nous sommes penchés sur Monster Energy Supercross 4. Disponible depuis ce 11 mars 2021, le jeu de Milestone ne fait pas dans la fioritures et centre toute son expérience sur le « pilotage », en solo comme en multi, en mode réaliste comme en mode assisté. Alors, on aime ou aime pas, et nous…
Avant de donner un avis et même de décrypter un peu le jeu, précisons tout d’abord que la majeure partie de ce test a été fait avec la Beta et que cela s’est ressenti avec par exemple le vide intersidéral dans les modes en ligne et des options réduites à leur portion congrue (et notamment la difficulté à trouver l’option de luminosité après le premier lancement ce qui, il faut le dire, a considérablement gâché l’expérience).
Mais revenons à nos bosses. Car oui, il va en être question, Monster Energy Supercross 4 mettant en scène le Supercross américain (AMA) auquel il emprunte d’ailleurs les licences. On retrouve donc les circuits et pilotes officiels comme dans de nombreux jeux de sport. Idem côté modes de jeu avec des épreuves simples, des championnats, du multijoueur et évidement un mode carrière.
Le peu de mise en scène reprend les codes très US du spectacle qu’est le Supercross, avec jeux de lumière et feux d’artifices, ce n’est clairement pas le plus réussi, tant mieux, ce n’est pas le cœur du jeu !
C’est le gameplay qui est au cœur de Monster Energy Supercross 4 et c’est un mélange entre des sensations plutôt arcades (des collisions qui se font un peu quand elles veulent, contacts et chutes assez peu punitifs – heureusement -, fonction rembobinage (limité à 3 fois tout de même)), et un pilotage qui a fait arracher le peu de cheveux qu’il reste à votre serviteur. Même en mode facile.
Donc oui, je suis un peu une buse quant à gérer le poids de mon pilote dans les sauts, les bosses, les virages en table… Et je vous ai dit qu’il y avait des satanées bosses aussi ? Plein de bosses. De toutes formes, avec une fréquence dingue. Bon ok, il fallait s’en douter et je retourne au charbon avec à chaque tentative l’espoir de trouver le bon compromis entre les gaz, se pencher (en avant ou en arrière) et la trajectoire. C’est exigeant mais on y arrive, rassurez-vous (enfin pas trop pour moi mais j’en ai vu ^^).
Difficile dès lors si l’on n’est pas fan de la discipline ou si on ne joue pas en ligne de lui trouver beaucoup d’intérêt. Car si la nervosité des courses est grisante, l’expérience solo reste limitée. En multi, vu les précédents, on s’attend à autre chose…
Config min pour jouer à Monster Energy Supercross 4
- Processeur : Intel Core i5-4590
- Mémoire vive : 8 GB de mémoire
- Carte graphique : GeForce GTX 660
GTX 660… Par contre non compatible avec un Minitel ^^ Blague à part, inutile de chercher une config qui se rapproche des specs minimum. Un PC comme notre PC Player One, avec sa RX570, sera déjà large au-dessus.
Quelle configuration PC pour jouer à Monster Energy Supercross 4
- Processeur : Intel Core i7-6700 / Ryzen 5 3600
- Mémoire vive : 16 GB de mémoire
- Carte graphiques : GeForce GTX 1060 / Radeon RX 580
Milestone conseille une 1060 ou une RX 580 pour jouer confortablement. Une configuration en 1660 est donc un bon point de départ.
Pour notre part, ce test a été réalisé sur un PC en RTX 2060, Ryzen 7 2700X et 16 Go de RAM. Calé en ultra, le jeu tourne à 110 FPS en rendu 100%, on tombe quand même à 50 FPS à 200%. Pour autant, on n’en prend pas plein les mirettes. Non pas que pilotes, arènes et pistes soient moches, c’est assez réussi mais on ne prend pas une claque pour autant alors que la déformation de la piste, par exemple, aurait pu apporter un vrai plus visuel et de gameplay.
Contenu de niche ?
Parfois critiqué sur ses MXGP pour le manque « d’habillage » autour du jeu, Milestone semble avoir voulu faire mieux entre les habituelles licences mais aussi la refonte du mode carrière qui intègre un arbre de compétences (très limité), l’éditeur de circuits remanié, le complexe pour faire du free-ride, etc. Mais cela reste quand même assez chiche. Comme l’ambiance sonore d’ailleurs : du gros son (hard rock, techno) pendant les menus, un mini commentaires au début de course et les seuls bruits, réussis, du stade et des motos pendant la course.