Il n’y a finalement pas si longtemps, la plus belle des images que l’on pouvait avoir chez soi, celle qui permettait de s’approcher des sensations du cinéma, était issue des vidéoprojecteurs. Avec les TV UHD toujours plus grandes et abordables et les pratiques de plus en plus répandues autour des « petits » écrans, ce bel appareil est moins sous les feux des projecteurs. Pourtant, de la 4K UHD aux ultra-courtes focales, le vidéoprojecteur constitue toujours une solution de premier choix pour les amoureux des images de qualité.
Le bruit (du ventilateur), l’éloignement nécessaire à la surface de projection, les difficultés à mettre en place un système de son… opter pour un système vidéo à base de vidéoprojecteur est parfois apparu comme compliqué. Où en est-on aujourd’hui ? L’utilisation d’un vidéoprojecteur reste plus compliquée que le branchement d’une simple TV UHD. Mais comme son image, le plaisir reste aussi plus grand. Petit tour d’horizon.
Il n’y a pas que la taille qui compte… mais quand même
C’est l’un des premiers points qui attire vers le vidéoprojecteur : peu de TV peuvent vous fournir une image de 3m de diagonale, le genre d’ambiance qui vous plonge littéralement dans un film/série et même un jeu. De ce point de vue, le vidéoprojecteur n’a rien perdu de sa superbe : pour un même budget, il peut vous offrir une plus grande image qu’une télévision.
« Oui mais je n’ai pas assez de recul » craignent certains. Tout d’abord il faut balayer les légendes urbaines : une plus grande image ne nécessite pas nécessairement un plus grand recul, la définition de l’image influant également énormément comme nous l’expliquions dans cet article sur la distance entre œil et écran. En résumé, plus celle-ci est grande, plus on peut être proche de l’écran.
Non, ce qui importe, comme le précisent d’ailleurs la société de promotion du THX comme la Society of Motion Picture & Television Engineers, c’est l’angle de vision qui doit être compris grosso modo entre 30 et 40°. Ne vous privez donc pas d’un vidéoprojecteur pour des raisons de recul (sauf à vouloir regarder vos films aux toilettes ou alors c’est que vous avez de grandes toilettes ^^).
En revanche, pour bénéficier d’une grande taille d’image, il faut toutefois que le vidéoprojecteur soit placé à la bonne distance de la surface de projection : en multipliant le rapport minimum de projection (ou la focale) de l’appareil avec la largeur de l’écran vous obtiendrez l’écart minimal.
Et avec les énormes progrès des vidéoprojecteurs ultra-courte focale, ces histoires de distance ne sont plus un problème : avec leurs objectifs grand-angle, ils autorisent de grandes images avec 50 centimètres de recul et même moins ! Du coup, plus besoin de s’arracher les cheveux pour positionner l’appareil, percer des trous au plafond, etc. Placez-le en bas du mur ou de l’écran de projection et le tour est joué !
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Du grand mais aussi du très beau
Vous vous êtes habitué aussi à une très belle image ? Avec les progrès, de la hausse des définitions à l’évolution des technologies, les vidéoprojecteurs ne font pas que dans le grand, ils font aussi dans le beau. Les solutions UHD ne manquent pas et ce dès 1000€. Des modèles au standard 4K cinéma (4096 x 2160 pixels) et bientôt 8K vont se répandre.
Aujourd’hui, c’est la technologie de projection DLP (Digital Light Processing) qui est présente sur de nombreux modèles Home Cinéma ultra-haute définition de par son accessibilité. Il y a aussi des modèles laser, LCOS, D-ILA (JVC) ou encore SXRD (Sony) mais ils restent onéreux. Quant au Tri-LCD, elle est surtout prisée pour sa luminosité, pratique pour les salles de réunion et les environnements lumineux.
Car c’est l’un des points importants également à considérer : l’environnement. Trop de lumière dans la salle et ce sont tous les détails de l’image qui s’amenuisent. N’oubliez pas, le videoprojecteur veut vous rapprocher de l’expérience cinéma et vous remarquerez qu’ils éteignent la lumière dans les salles… obscures !
Mais à moins d’avoir une pièce dédiée fermée, c’est compliqué chez soi. Raison pour laquelle il faut absolument être attentif à la luminosité du modèle qui vous fait de l’œil : en dessous de 2000 Lumens, il faut vraiment que votre pièce soit sombre. Optez également pour un fort taux de contraste (2000 :1 est un bon début) pour magnifier l’image.
N’oubliez pas non plus que votre surface de projection (mur blanc et lisse mais plutôt écran dédié) impactera le rendu.
Le dernier point important à considérer et le confort dans les options : connectique adaptée à votre usage (il existe même des modèles sans-fil), options de réglages de l’image et post-traitement, valeur de l’input lag (latence entre signal et image, important surtout pour les joueurs)…
N’allez pas croire que l’on affirme que le vidéoprojecteur n’a plus de défaut mais son principal est le même que sur… les TV : le système de son. Mais comme ses petites cousines, il s’entend très bien avec les barres de son et système à plusieurs enceintes.
Des petits détails en somme mais pas aussi compliqués que cela au vu de l’expérience procurée par un vidéoprojecteur : une grande image 4K, de l’immersion,… ne manque plus que le pop corn !