Il n’a jamais été aussi facile d’accumuler les images avant de les oublier dans les limbes numériques ou les perdre pour 1000 raisons sans avoir sauvegardé. Passons en revue les méthodes pour très vite sauvegarder vos clichés et vidéos, les stocker et enfin leur offrir la meilleure vie possible sur papier.
Certes, c’est un peu tard pour les conseils afin de pour ne pas égarer vos images sur votre lieu de vacances. Mais l’été indien et les week-end à la campagne arrivent ! En réalité, le stockage des images est un souci du quotidien maintenant que nous avons un APN constamment sur nous, aka le smartphone. Voyons donc comment sauvegarder nos clichés sur le long terme.
Le cloud, pour ne jamais rien perdre
● Si vous avez envoyé quelques images sur Facebook pour faire rager les collègues ou montrer à vos amis combien votre vie est plus belle que la leur, félicitation, vous avez déjà sauvegardé des données dans le cloud… sur un réseau qui ne cesse de dévoiler des failles de sécurité et qui compresse les images (et donc les dégradent). Nous vous le déconseillons.
● Le service Google Photo accueille vos images et vidéos dans la limite de 15 Go. Il créé même des albums, livres photos et quelques retouches en un clin d’œil. On lui reprochera son côté intrusif et cette manie de scruter votre vie pour tenter de vous imposer ses montages. « Ok Google, tu peux arrêter de m’observer et m’analyser ». Flûte ! la commande n’est pas reconnue.
● Le OneDrive de Microsoft ne propose que 5 Go d’espace gratuit, mais se montre plus discret quant à la gestion de vos clichés. S’il est synchronisé avec Windows 10, vous retrouverez toutes vos images en un clin d’œil dans l’explorateur de fichiers.
● L’iCloud d’Apple se charge d’envoyer vos photos sur vos appareils compatibles iOS et MacOS, mais dans la limite de 5 Go et dans un espace qui contient déjà les données de sauvegarde de vos appareils. Autant dire que vous allez vite le saturer.
● Il existe beaucoup d’autres solutions de stockage en ligne, parmi celles-ci Dropbox est l’une de nos préférées.
Rappelons que pour la majorité de ces services, il faut un bon forfait data pour envoyer toutes ces données sur un datacenter depuis son lieu de vacances. Vous pouvez aussi privilégier les hotspots Wi-Fi en fonction de votre tolérance à vous brancher sur un réseau non sécurisé.
Et ce qui va de soi et va sans dire va mieux en le disant : tous ces services proposent quelques giga-octets gratuits, rien ne vous empêche de les cumuler.
Les unités de stockage, place et discrétion
Si vous êtes un amateur de belles images doté d’un compact expert ou d’un reflex, vous accumulez des données pour lesquelles le cloud montre très vite ses limites. Les solutions dépendent alors des profils utilisateur.
● Disque dur externe : remettons-nous un instant dans le contexte des vacances et commençons par le système de sauvegarde le plus encombrant, mais aussi le plus volumineux.
Si vous emportez votre ordinateur, bienvenu au club de ceux qui ne savent pas décompresser, nous avons la carte de membre ad vitam ! Ça laisse toutefois l’opportunité de connecter des disques externes robustes et de très haute capacité.
Il faut avant tout choisir en fonction de ses besoins, mais n’oubliez pas la formule magique : tarif/Go pour avoir la solution proposant le coût au gigaoctet le plus rentable. Ainsi ce LaCie Rugged mini de 4 To présente un meilleur prix au Go que ce modèle 2 To et l’investissement en vaut la peine si vous avez réellement besoin de 4 To.
Pour ce qui est du disque à la maison, vous pouvez opter pour du massif avec davantage de téraoctets, comme ce Seagate backup, ou mieux encore, pour un NAS tel que ce modèle Synology.
● Disques dur externe Wi-Fi : Si vous vous passez de votre PC portable durant les vacances, préférez l’option du disque compatible Wi-Fi. Ce My passeport Wireless Pro de Western Digital stockera toutes vos images sans l’aide du moindre câble. Il est en plus pourvu d’une autonomie de 10 heures en utilisation et d’un port pour carte mémoire.
● Cartes mémoire : là encore, n’hésitez pas à appliquer la formule Tarif/Go, mais en gardant cette fois un œil sur la vitesse d’écriture, car là il ne s’agit pas seulement de transférer des images, mais de les saisir avec votre APN et cela dans les meilleures conditions. Même si vous hésitez dans l’appellation des catégories de vitesse (UHS, U, etc.) les performances sont indiquées dans nos fiches techniques. Le « problème » des cartes mémoire est leur taille. Encombrez-vous d’un étui pour cartes mémoire, en vacances comme à la maison, afin de ne jamais les perdre.
Évidemment nous n’avons pas oublié les clés USB qui sont le compromis entre l’espace de stockage du disque et la taille d’une carte mémoire. Quelle que soit l’unité de stockage choisie, pensez à la connectique (USB 3.0, USB type C si votre matériel est compatible) ainsi qu’aux taux de transfert si vous êtes du genre pressé.
L’impression, sauvegarde et plaisir !
On ne va pas se le cacher, nos cadres numériques prennent la poussière depuis longtemps, car l’affichage était médiocre et ça monopolisait une prise de courant. Et puis on n’a rien trouvé de mieux que le papier pour rendre vraiment hommage à nos images. Alors un bon moyen de sauvegarder vos clichés est de les coucher sur des formats 10×15, des agrandissements, des albums, des posters…
Les sites ne manquent pas, passant du rendu très médiocre aux tirages d’art. Ces derniers ne sont pas réservés aux artistes contrairement à ce que l’on pourrait croire mais à tout un chacun avec des papiers dits Fine Art qui apportent vraiment à l’image (texture, colorimétrie, etc.).
Ceux qui sont imbattables sur le prix des tirages standard ne vous satisferont peut-être pas sur les gabarits d’album ou les objets tels que les toiles, les mugs et autres joyeusetés en tout genre. Et puis chacun fait régulièrement des promotions. Le plus sage reste de tester et de saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent.