Par Laurent LB, en charge des catégories Electronique Grand Public et Téléphonie. Depuis 13 ans chez Materiel.net et depuis 23 ans dans l’univers de la télévision et de la Hifi. J’ai connu une des révolutions de la télévision passant du tube cathodique aux écrans plats puis à la TNT.
Pour remplacer mon Plasma Full HD 50 pouces Panasonic TX-PF50G20S après 10 ans de bons et loyaux services (je vous rassure il fonctionne toujours à merveille, je vais le dédier à une autre pièce de la maison) mon choix s’est orienté naturellement vers l’Oled 4K UHD avec sa définition de 3840×2160 pixels. Restait à choisir quel modèle il me fallait.
Tout d’abord la taille : mon ancien téléviseur mesure 121.8 cm de long avec des bordures conséquentes. Avec l’Oled, plus de problème, les bordures sont ultra minces. Pour la même longueur de TV je peux monter en taille et passer à un 55 pouces.
Un fois, la taille choisie, la marque : j’ai le choix entre plusieurs grands constructeurs LG, Panasonic, Philips ….
Certains trouvaient naturel que je reste chez Panasonic, d’autres m’ont plutôt conseillé LG avec ses hdmi 2.1 pouvant accueillir les consoles Next Gen (PS5/Xbox) ou Philips avec son système d’éclairage Ambilight. Mon choix s’est finalement tourné vers le Panasonic TX-55HZ1000E.
Le pourquoi du comment
Cette télévision m’a tapé dans l’œil en 2019 lors de sa présentation à l’Ifa de Berlin alors qu’elle n’était qu’un prototype. Son pied rond pivotant comme mon plasma, son noir profond comme mon plasma, sa définition 3840 x 2140 pixels (ahhh pas comme mon plasma)… Lors de la démonstration, j’avais été bluffé par la fonction Filmaker et le Dolby Vision IQ sur ce téléviseur « d’entrée de gamme Oled 4K ».
Lors de sa sortie officielle en juillet 2020, j’ai regardé ses caractéristiques plus en détails. Ce téléviseur avait tous ce que je souhaite en termes de spécificités techniques à savoir une dalle OLED 10 bits 100 hertz affichant une résolution Ultra HD avec des traitements HDR comme le HDR10 – HDR10+ – HDR HLG – Dolby Vision IQ – HDR HSP et une connectique complète (4 prises HDMI 2.0 dont un port HDMI eARC/ARC, 3 prises USB 2.0, une prise antenne hertzienne, 2x satellite, Ethernet RJ45, une sortie optique Toslink et une sortie casque).
Comme nous le conseillons, j’ai choisi ce téléviseur tout simplement par rapport à mon usage : je regarde principalement des films ou des séries via ma Box TV Nvidia Shield qui va me permettre de visionner Netflix, Canal+, Disney + et Prime vidéo avec pas mal de contenus 4K. Mes consoles (WII – Mini nes – PS3 – Switch) qui sont connectés ne sont pas de premières jeunesses et je n’ai pas l’intention de m’acheter la PS5 ou la nouvelle Xbox. Je ne suis pas un gamer fou mais plutôt un nostalgique de Mario Bros.
Passons au déballage.
La bête est là, dans mon salon. Maintenant je regarde ce carton imposant et me dis qu’il faut être 2 sinon la catastrophe va se produire ^^
J’ouvre le carton, j’enlève les polystyrènes de protection, attrape la notice et dans un élan je me mets à la lire. Et là je trouve dans le manuel comment sortir ce téléviseur sans abimer cet écran si fin. Comme quoi, lire le manuel est toujours utile… 
Une fois sortie du carton et mis à plat sur une table préalablement protégée d’une couverture, je monte le pied – qui fait son poids. 4 vis plus tard, l’opération est terminée.
Il faut le mettre en place maintenant, facile à 2 personnes en prenant bien soin de le prendre par le bas. Un film de protection protège l’ensemble de l’écran, il faut le retirer doucement pour ne pas faire basculer l’écran.
Une fois les branchements effectués (rien de sorcier) j’allume mon objet tant désiré.
La mise en service
C’est simple et rapide, on choisit le pays, la langue et l’on se laisse guider par la boite de dialogues du téléviseur. Il faut quand même se munir de son code d’accès de sa box internet pour le connecter puis on va chercher les dernières mises à jour du firmware. Toutes ces étapes m’ont pris 10 minutes montre en main.
La pression monte je veux voir ce que donne ce nouveau bijou. J’allume ma Nvidia Shield TV et mon Home Cinema 2.1 (je sais, ce n’est pas du vrai home cinéma) et commence à chercher un film qui envoi de la semoule.
Je tombe sur Midway en UHD 4K, très bien pour le premier test. Je lance le film et commence à prendre la télécommande en main. Je rentre dans les réglages d’image, je change tout de suite pour le mode Filmaker et là… la claque !
Je m’assois pour regarder cette image presque parfaite c’est beau, c’est net. Je cherche et teste des réglages supplémentaires pour améliorer encore l’image mais non ce n’est pas la peine le réglage est efficace.
Passons à une autre source : je me mets sur TF1. Si le réglage d’usine est suffisant pour ce type d’images, je tente quand même améliorer tout ça. Le processeur HCX Pro Intelligent fait son job et upscale l’image parfaitement sans trop d’effets.
L’image
Il existe une multitude de réglage d’images, comme dans beaucoup de téléviseurs, avec la possibilité de se perdre tant on peut pousser au maximum les possibilités. Sans vouloir me comparer à un super expert en image, le réglage est simple et basique, avec quelques modifications de lumières et de netteté d’image me convient parfaitement. Pour faire simple, sur ma source HDMI de la Shield TV, j’ai mis le mode Filmaker et poussée la luminosité à 60.
Le réglage d’image est vraiment une histoire de gout et dépendra à chacun de trouver son bon mode de réglage par rapport à sa vision.
Test sur des films UHD 4k via Canal+ : En mode Filmaker
– Midway : Ce film ne vaut pas la version de 1976 mais il est en UHD 4K. Le plus important, les noirs sont profonds, on voit les détails de couleurs et de lumières…
– L’appel de la forêt : ce n’est pas le plus grand film du monde mais les images de synthèse sont plutôt réalistes. La précision de l’image est au RDV, les noirs sont extrêmes, les couleurs sont extrêmes… En un mot extrêmement beau !
Test sur un film UHD 4K sur Netflix en passant directement par le téléviseur :
AVA : En mode « Calibré pour Netflix », le réglage est simple et rapide. Cette fonction permet d’avoir la meilleure qualité d’image pour cette chaine. L’accès à Netflix est directement sur une touche de la télécommande. Côté qualité d’image, pas de surprise, comme pour les autres sources, le rendu est à tomber.
Test sur des chaines classiques de la TNT en passant par le Tuner DVB-T :
On sent (et on voit) que l’électronique du téléviseur a à cœur d’améliorer la qualité d’image. L’image est lissée, retravaillée pour donner une sensation de netteté.
J’ai l’impression d’avoir un peu plus de détails dans mes images. Je fais le test sur le journal TV de 13h sur TF1, le dernier journal de Jean Pierre Pernault. Je vois distinctement ses larmes (lol). C’est beau, c’est plus joli, c’est plus net, c’est mieux que mon plasma. Aucun regret à ce point.
Test sur l’application Youtube avec une vidéo 4k UHD :
Mon réglage est identique à ma Shield TV (mode Filmaker). Les images sont saisissantes, les noirs profonds et les couleurs sont vives sans explosion. On peut voir tous les détails de l’image avec de la profondeur. J’ai l’impression de regarder des scènes réelles.
Le son
Parlons du sujet qui fâche, comment peut-on fabriquer un téléviseur aussi bon en image avec une qualité audio décevante à mon gout ? Le téléviseur est pourtant certifié Dolby Atmos et même Dolby True HD et DTS-HD Master sur les HDMI 2 et 3. J’utilise mon Home Cinéma 2.1 pour pallier ce manque de rendement sonore.
La télécommande
Plutôt basique sans fioriture, ressemblante comme 2 gouttes d’eau à la télécommande de mon plasma qui a 10 ans. Ah si j’ai la touche Netflix !
Interface My Home Screen 5.0
Simple et efficace cette TV devient connectée mais attention il manque quelques applications comme Canal+, Disney …. De toute façon ma Shield TV fait déjà le boulot.
Conclusion
Ce téléviseur Oled 4K UHD Panasonic TX-55HZ1000E est parfait pour mon utilisation de tous les jours. Son image est superbe, je pense que je vais encore affiner quelques réglages en image mais pas grand-chose.
En comparaison avec mon plasma je trouve que la gamme de couleurs est plus aboutie, la netteté est incroyable sur n’importe quelle source. Je retrouve un contraste exceptionnel avec une profondeur de noirs grâce à la possibilité d’extinction totale des pixels. Sans oublier ma consommation électrique qui va certainement diminuer, mon plasma consommait 175 watts au minimum versus l’Oled et ses 105 watts. C’est bon pour mon portefeuille et aussi pour la planète !
Le son est évidement décevant sur des films ou séries comme beaucoup de ces confrères. Il faut absolument passer par un ensemble Home-cinéma 5.1 ou une barre de son. Madame est prévenue, une barre de son est en prévision.
Si vous souhaitez passer à l’Oled UHD 4K, je vous conseille d’avoir un minimum de sources à regarder en Ultra HD, sinon vous ne tirerez évidemment pas tous le potentiel de votre appareil.
