Par Marc “Kyramla” Stocker, chef produit périphériques et écrans PC et surtout gamer de premier ordre (rien à voir avec Star Wars). Passionné, Marc l’est autant des jeux en eux-mêmes que de tout ce qui gravite autour, des périphériques gaming aux déclinaisons culturelles en passant par l’esport.
A peine sorti sur smartphones, le jeu Pokémon GO a généré un engouement incroyable sur toute la planète. Le retour de ces petits être virtuels n’en est pourtant pas vraiment un, la vocation de dresseur de Pokémon ayant démarré bien avant 2016 pour beaucoup de joueurs. Cependant, les méthodes de chasse ont bien changé comme j’ai pu le constater ! Laissez-moi vous conter mon histoire…
Un peu de nostalgie…
Noël 1999. Je reçois en cadeau la version bleue de Pokémon pour ma Game Boy et c’est ainsi que tout commença. A l’époque, j’avais tout juste 9 ans, alors évidemment, je suis tombé dans la folie de ces monstres de poche à capturer et à faire évoluer. Cette folie ne m’aura jamais quitté, j’ai enchaîné diverses versions, au fur et à mesure des années de console en console. Chaque version apportait son lot de nouveautés, pour au final arriver sur l’une des plus grandes sagas du monde vidéoludique.
D’un jeu local sur sa console on est passé à un jeu en ligne où je peux me connecter à des dresseurs du monde entier en quelques secondes ! Le terme de mondialisation des Pokémons n’est pas usurpé au vu de son internationalisation. Cette première aventure aura duré plus de 15 ans.
6 Juillet 2016. Le phénomène Pokémon GO sort sur smartphone et je m’empresse de l’installer pour pouvoir vivre cette nouvelle aventure qui cette fois-ci se passe dans le monde réel ! Cette seconde aventure, elle, n’aura duré que 2h43 très exactement. Ma batterie était déjà vidée…
Mais alors comment vivre cette aventure correctement ? Voici mes quelques conseils et autres expériences personnelles pour vous permettre de la vivre à fond et devenir un dresseur émérite !
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Soigner ses réglages
Pokémon GO est un jeu énergivore, cela s’est vu dès les premiers retours à travers le monde, mais intéressons-nous quelques instants au pourquoi de la chose. Ce jeu va faire tourner simultanément votre puce GPS, votre connexion data, la réalité augmentée, ainsi qu’un moteur graphique loin d’être minimaliste ! Quand même !
Le GPS
Concernant le GPS, celui-ci se base sur les datas de Google Maps (le développeur, Niantic. Labs était à l’origine au sein de la firme californienne). Télécharger les cartes pour une visualisation hors-ligne ne va pas impacter votre consommation de batterie, mais bien les datas, ce qui est toujours bon à prendre.
Pour cela, passez par l’application Google Maps (indispensable) et téléchargez la carte nécessaire : France entière ? Juste votre ville ? A vous de choisir. Dans le menu, sélectionnez “Zones hors connexion”.
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La RA
Désactiver la réalité augmentée va certes atténuer votre immersion dans le jeu, mais soyons honnête, il est bien plus facile de capturer des Pokémons ainsi ! En effet, outre le fait que cela consomme moins de ressources, il sera bien plus aisé d’apprécier les distances sans la RA. De plus vous pourrez orienter le smartphone dans n’importe quelle direction pour trouver une position confortable.
Il s’agit d’un simple interrupteur à activer dans l’application, lors d’une rencontre avec un Pokémon sauvage, en haut à droite.
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L’économiseur de batterie
Enfin, la fonction “économiseur de batterie” est bien utile car elle permet à l’application de continuer à tourner quand le téléphone est dans votre poche. Car c’est là le cœur du problème de l’autonomie : l’application doit être activée en permanence !
Cette option se trouve directement dans les paramètres de Pokémon GO.
Investir dans un groupe électrogène portable
Aussi appelé “batterie externe” ou “powerbank” (mais bon ça claque moins), cet appareil va transformer vos excursions rapides en chasses endiablées de plusieurs heures. Mais comme pour tout appareil high-tech (du smartphone au PC portable), plusieurs critères sont à surveiller pour définir votre powerbank idéale :
– La capacité
Tout d’abord, connaissez votre matériel. C’est bien simple, quelle est la capacité de la batterie de votre smartphone ? Par exemple, la batterie de l’iPhone 6s est de 1 715 mAh. Sur un Samsung Galaxy S7 Edge, elle est de 3 600 mAh.
Ainsi, une powerbank de 15 600 mAh délivrera 4 recharges complètes à ce dernier contre le double pour le mobile pommé. A vous ensuite de calculer en combien de temps votre smartphone se vide et ainsi ajuster la capacité de la powerbank choisie au nombre de recharges qu’il vous faut.
– La puissance
Dans une batterie externe, deux chiffres sont importants, la puissance d’entrée et celle de sortie. La première concerne la vitesse à laquelle la batterie va se charger, la seconde à quelle vitesse elle va recharger votre smartphone. A titre d’exemple, une puissance de sortie de seulement 1 Ampère sur Pokémon GO va empêcher la batterie de votre smartphone de se vider, mais il ne se rechargera pas non plus. Privilégiez donc une puissance de sortie de 2,1 A.
– Le nombre de ports USB
Chassez-vous seul ou en meute ? Etes-vous du genre partageur ? 2 ports USB peuvent s’avérer utile pour dépanner un ami en rade de batterie, mais cela déchargera d’autant plus vite votre powerbank.
– L’encombrement
Cette batterie, vous allez la trimballer partout ! Dans votre poche ou dans votre sac, attention à sa taille mais également à son poids. Ne négligez pas cette donnée pour ne pas faire comme moi et avoir la surprise de voir un parpaing de plus de 350 g arriver.
Que la chasse commence !
Vous l’aurez compris, Pokemon GO a tout du jeu viral et addictif. Exit la carte créée en pixels, bienvenue dans le monde réel qui devient votre terrain de jeu ! Nous sommes passés d’un jeu sur console qui tâtonnait sur le plan de la communication entre joueurs à un outil social encore jamais vu. Je suis bluffé au quotidien du nombre de joueurs et joueuses que je rencontre lors de mes sorties et surtout de la franche cordialité qui règne lors de ces rassemblements. Je ne compte plus les « j’en ai trouvé un là-bas, je t’y emmène » ou les « je te conseille de faire comme ceci » ou toute autre forme d’entraide. Il est aisé de s’intégrer au sein d’un groupe de personnes quand une même passion nous unit !
Il est d’ailleurs paradoxal que ce point d’accroche social ne soit au final limité que par une chose… l’autonomie de notre smartphone !
Dernier petit conseil : levez la tête du smartphone en traversant la rue. Je sais que c’est un Noadkoko sauvage, mais quand même !
Au plaisir de vous retrouver dans les rues de Nantes, à bientôt !
En bonus, la check-list de tout bon dresseur :
- un smartphone
- une batterie externe
- un jeu de cartes (si les serveurs tombent en rade)
- une bouteille d’eau
- sa bonne humeur
- des bonnes chaussures de marche
