Nouveau partenaire Materiel.net, Norby représente bien tout ce que l’on aime sur Twitch : une bonne ambiance et de belles games. Si Norbert de son vrai prénom se fait connaître sous son pseudo Twitch depuis maintenant trois ans, diffuser des vidéos est une passion qui l’a saisi bien plus tôt. Et en cette période de confinement, retrouver la bonne humeur de Norby fait du bien, à nous comme à lui ^^
Matblog : Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, pourrais-tu présenter ton style de streaming ?
Norby : J’essaie d’allier performances et divertissement, de faire un contenu rigolo mais avec de belles actions. Dans mes Lives, il y a beaucoup d’interactions avec le chat, des jeux, des délires… c’est un mélange. J’ai fait beaucoup de Fortnite pendant deux ans et je suis maintenant beaucoup sur Warzone. Les BR et les shooters sont mes styles de jeux préférés mais j’aime bien aussi faire des Let’s Play, des jeux d’horreur, etc. J’essaie de varier avec ces à-côtés.
M : Comment l’aventure a commencé ?
N : Le stream sur Twitch a débuté en juillet 2017. Suite à un licenciement, j’ai commencé à streamer pour m’occuper en parallèle de la recherche de boulot. J’y ai rencontré Sackzi qui est un ami de Saazh avec qui je jouais à Call of depuis 2011. À l’époque, tout le monde était dans son univers. On s’était retrouvés pour WWII, on avait alors joué ensemble et sympathisé. Du coup, comme on a gardé le contact, plutôt que de jouer seuls, on a fait des sessions ensemble. Il m’a beaucoup aidé.
Un Live de Norby, cela ressemble à ça : une belle commu, des frags en pleine tête et un Norby concentré mais toujours en interaction.
M : Mais pourquoi avoir choisi le Live ?
N : Je connaissais un peu ce milieu, en 2011, je faisais déjà des vidéos. Rien à voir avec aujourd’hui, c’était filmé avec un APN que je posais sur des boites ^^ Ce n’était que pour le plaisir, pour montrer aux copains. On ne savait pas alors que cela allait finir comme ça. Comme je n’avais pas une bonne connexion, je suis ensuite plutôt devenu spectateur. Je me suis équipé mais je manquais encore de courage. C’est avec le chômage que je me suis dit « c’est maintenant ou jamais ».
M : Et ce fut une bonne décision, les choses se passent bien…
N : Je n’ai pas à me plaindre. Avec le succès de Warzone et le confinement, ma chaine a beaucoup évolué et progressé.
Rejoignez la communauté sur la chaine Twitch de Norby
M : Comment vis-tu justement cette période ?
N : Cela m’impacte beaucoup. Déjà parce que les gens sont plus présents sur le stream et qu’il y a plus d’échanges dans le chat. Les gens ont plus besoin de parler, d’interagir car il ils le font moins dans la vie réelle. Je reçois aussi plus de soutien mais cela crée plus d’attente, je me mets la pression. Mais les lives, le stream, pour tout le monde je pense que ça rend le confinement plus confortable.
M : À quoi ressemble une journée de Norbert/Norby ?
N : Je me réveille vers 9h et prends mon petit-dej devant Bleach ! Le matin, je fais surtout les mails, les réponses. Après c’est apéro avec mes grands-parents C’est après le repas, vers 13/14h que je live, parfois avec Sackzi, Skyrroz… Je fais ça jusqu’à 18h environ et après je fais une heure de solo. Je continue après le dîner sur Discord où on discute de l’évolution de la chaine, on fait des Among Us… Hier soir on s’est maté le film Les Simpsons par exemple. Ça dure souvent jusqu’à minuit, 1H. C’est une sorte de routine mais je suis bien entouré et je tiens bien le rythme. Depuis Août, j’en suis à 700h de Live mais j’adore ça.
M : Tu peux nous parler de tes prochains projets ou ça reste confidentiel ?
N : Je ne veux pas tout dire mais durant tout décembre, il y aura plein de choses à gagner sur ma chaine Twitch. J’aime beaucoup Noël et chaque année, je marque le coup. Jusqu’à présent c’était surtout par les décors, l’ambiance mais cette année je veux aller plus loin et rendre aux abonnés. Je travaille dessus.
M : Et en termes de gaming, de stats, tu t’es fixé des objectifs ?
N : Non, pas réellement. Y compris sur le jeu. Les stats, cela montre bien l’évolution, les chiffres ne mentent pas, mais il ne faut pas trop regarder. Avec mon équipe, nous voulions atteindre les 50 000 abonnés mais c’est déjà dépassé. Alors je préfère ne pas me focaliser sur quelque chose et rester en roue libre, voir où ça nous mène. Je me fixe parfois de petits objectifs, pour ne pas rester sur mes acquis mais guère plus. Là, je veux aussi envisager des évolutions visuelles pour le retour en janvier.
M : En termes de matériel, comment streames-tu ? Un ou deux PC ?
N : Je suis sur un seul PC mais je passerais peut-être à deux à l’avenir, c’est mieux. Mais je n’ai pas la place actuellement. J’ai deux écrans, un pour jeu, un pour le retour. Ma conf’ est un peu vieille avec un i7 8700 K et une 2070 mais j’ai une bonne caméra, cadeau de ma communauté et de mes amis pour mon anniversaire. Et grâce à vous, j’ai aussi de bons périphériques et un fond vert.
Quand on vous dit qu’il y a de la performance (bon il était mort Norby à la fin, 9 kills, mais mort ^^).
M : Car depuis peu, nous faisons équipe et sommes d’ailleurs fiers de te compter parmi nos partenaires ! Comment cela s’est passé ?
N : Quand Sackzi a annoncé son partenariat avec vous, j’ai vu ce que vous faisiez avec les streamers. Je connaissais le site marchand. Tout ça m’a donné envie mais c’est cette année, grâce à Bl00pGreg que j’ai commencé naturellement à échanger avec l’équipe qui est super attentionnée. J’ai fait un appel du pied et cela a fonctionné.
M : Beaucoup se lancent avec ambition dans le streaming. Tu aurais des conseils ?
N : L’avantage de commencer aujourd’hui, c’est que tu peux faire à ta sauce. Lorsque l’on découvre un streamer, on a moins d’attente qu’avec quelqu’un qu’on connaît. Il faut donc se faire plaisir, tester et ne pas se mettre de barrières. Car on peut tous avoir une idée de ce que c’est de streamer mais il faut essayer pour s’en rendre compte, voir si ça nous plaît vraiment, si l’on veut faire du divertissement, de la performance… Pour un débutant, la communauté va découvrir en même temps que le streamer. Il faut donc apprendre et se faire plaisir.
Évidemment, il n’y a pas de recette miracle sinon… Ce que je fais aujourd’hui, je ne pensais pas pouvoir le faire lorsque j’étais au lycée. Mais je pars du principe qu’il faut proposer un contenu que l’on aimerait regarder.
