Test Logitech G Pro X Superlight : l’insoutenable légèreté ?

On vous en parlait en fin d’année dernière ici-même, la famille des souris gamer ne cesse de se renouveler avec, parmi les tendances, des modèles de plus en plus légers. On évoquait également les belles performances des sans-fil et la nouvelle Logitech, la G Pro X Superlight, cumule ces deux caractéristiques. Devant rapidement changer ma souris, j’ai vu en elle la candidate parfaite pour le télétravail comme pour le gaming. Voici ce que j’en pense…

Petits éléments de contexte au préalable car vous verrez qu’évaluer une souris est bien plus subjectif qu’un SSD par exemple ; le ressenti est propre à chacun et s’il y a bien des performances mesurables, je suis ici bien en position d’utilisateur et non de laborantin 😉

Cela fait des années que je possède une Logitech G402 Hyperion Fury. Elle m’a rendu de fiers services et permis quelques wins (bon pas trop mais ça c’est pas sa faute ^^) mais elle fatigue clairement. Le clic molette est mort, le câble qui ne me gênait pas pendant des années m’embête et entre le télétravail et le gaming, je trouve parfois sa forme très palm grip moins adaptée qu’avant. Bref, il est temps de changer.

Pas simple de passer de l’une à l’autre !

Voulant tester du sans-fil, c’est d’abord là-dessus que je me suis penché. Et quand j’ai vu la G Pro X Superlight blanche, je me suis dit que c’était une belle occasion de tester tout en me faisant une idée sur ces fameux mulots ultralégers. Quant à la forme, elle ne diffère malheureusement pas de mon ancienne et ce n’est pas le seul élément qui m’a gêné mais on y reviendra.

C’est marqué dessus !

Découverte de la bête. On ne va pas se mentir, un unboxing de souris ce n’est pas souvent foufou. À l’ouverture, l’ensemble semble plutôt complet et sobre et on sort rapidement la… Oh punaise. Ils ont oublié un truc, c’est une souris à pile me suis-je dit d’emblée !

Mais non, compacte, la G Pro X Superlight est en effet très très légère. En même temps c’est dans le nom et la fiche technique avec un poids annoncé de 63g. Alors je ne sais pas pour vous mais je ne me rendais pas compte à quel point ce n’est rien. Je me suis d’ailleurs amusé avec les différentes générations de la maison qui ont toutes eu la même réaction de surprise ! Forcément, cela joue pour son utilisation mais on y reviendra (si, si, ne vous inquiétez pas).

Terminons sur l’ensemble des éléments. Sous la souris, on trouve un patin amovible sous lequel peut s’insérer le récepteur USB lors d’un déplacement par exemple. Logitech en fournit un second, en PTFE, plus agréable pour la glisse.

Le système de patin amovible aimanté cache l’espace pour le récepteur USB. Il y a peu de différences entre les deux patins fournis mais cela se ressent et celui en PTFT (matière grise) est plus agréable.

On retrouve également un câble de connexion/recharge, micro USB, le manuel bien sûr et une petite lingette avec quatre grips autocollants à mettre sur les flancs et les boutons principaux. Sur le fond, l’idée est bonne. Il y a une vraie différence de prise en main avec ou sans et certains, notamment pour des jeux pas trop nerveux (coucou TFT), préfèreront garder le blanc (ou noir) immaculé de leur souris. Car sur le modèle blanc que j’ai testé, franchement, ça change l’esthétique même si ce n’est pas primordial.

Non, ce qui m’a un peu plus gêné c’est de devoir coller ces « grips ». Ok je n’ai jamais été bon en collage mais ce n’est franchement pas très pratique ! Normalement vous ne le ferez qu’une fois donc cela peut être anecdotique mais je me demande également quelle est la durée de vie desdits grips. Étant autocollants, ils sont un tout petit peu surélevés sur la souris et donc soumis aux frottements, etc.

Pratiques une fois posés, les grips restent de « simples » bandes autocollantes. Une meilleure intégration eut été bienvenue !

Et dans la pratique ?

Place au terrain de jeu. Aucune difficulté évidemment à connecter la souris, qui plus est je dispose déjà du logiciel Logitech G Hub donc je peux paramétrer à l’envi la sensibilité et les touches. Pas le RGB car il n’y en a pas, une simple toute petite diode indiquant l’état.

Vu que la G Pro X Superlight n’a que deux boutons latéraux (désolé les gauchers), je les laisse configurés par défaut, la plupart de mes jeux ayant des actions paramétrées et pour le boulot, le classique suivant/précédent me va très bien. Mais ce que je savais dès le départ va se révéler être un sacré point noir pour moi : habitué à disposer de 4 boutons sous le pouce, j’ai dû remapper une partie de mes raccourcis sur le clavier.

Résultat : des zhonya loupés dans LoL, des grenades lancées beaucoup trop tard dans Verdansk… déjà que je ne suis pas un poulpe sous cocaïne derrière mon écran, autant dire que j’ai dû faire rager quelques team mates au début ^^ Et peut-être toujours encore d’ailleurs car si évidemment tout est question d’habitude, je ne pensais pas que les deux boutons supplémentaires de ma G402 me manqueraient autant.

D’un autre côté, les clics de la G Pro X Superlight me semblent diablement plus réactifs. Est-ce l’usure de mes anciens ou la qualité de conception (autour de switches Omron), toujours est-il que mes clics gauche/droite fusent et c’est très agréable. Dommage qu’ils soient aussi bruyants.

Ces bonnes sensations se répandent rapidement au fur et à mesure que l’on se « fait » à la Pro X Superlight. La molette est agréable, suffisamment crantée mais pas trop, le capteur optique Logitech HERO est très réactif et précis, moi qui joue sur un espace minuscule c’est également plaisant. Après avoir hésité entre 800 et 1600 dpi, je me cale sur cette dernière valeur.

Si la glisse est elle aussi très agréable, grâce notamment aux larges patins, sa légèreté me déstabilise tout de même beaucoup. C’est clairement une histoire de préférence personnelle mais ce test m’a fait savoir qu’il ne fallait pas que je descende sous un certain poids. Je fais certes un peu de jeu compétitif mais à un niveau plus fun qu’expert et fais aussi des jeux solo, de gestion, du boulot, bref, ma souris est très sollicitée et un tel poids n’est donc pas vraiment un atout pour moi.

Que vaut cette Logitech G Pro X Superlight ?

Ce test me permet de resouligner l’importance d’essayer, si vous le pouvez (en magasin 😉), différents types de souris : la prise en main claw grip ou palm grip ne doit pas être évaluée sur les simples déclarations des fabricants ; au sein même d’une famille, des différences sont notables. Ainsi, comme ma G402, cette G Pro X Superlight est à même d’être utilisée en palm ou en claw grip. Mais honnêtement je trouve la dernière plus adaptée aux deux prises en main (même si je trouve le même inconfort sur l’auriculaire). Sa forme compacte ovoïde conviendra même sans doute mieux à de petites mains.

Dernières précisions avant de conclure, je ne me suis pas servi des profils que vous pouvez enregistrer dans la mémoire de la souris ni de la recharge sans-fil PowerPlay, deux éléments que je me garderais bien de juger donc.

Au final, on ne peut que féliciter Logitech pour cette G Pro X Superlight, la promesse est clairement tenue. La souris est très légère sans pour autant arborer l’esthétique des « coques à trous » de certains concurrents, les clics sont réactifs, la glisse est rapide et précise, je n’ai pas eu de décrochage et l’autonomie incroyable (70 heures annoncées, perso je ne l’ai pas rechargé de la semaine Oo). D’ailleurs je précise que l’on peut jouer en filaire en cas de panne de batterie, un autre bon point !

Si vous aimez les souris très légères et que vous n’avez pas besoin de plus de 5 boutons, foncez. Sinon, mieux vaut la tester 😉

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