Après une présentation désastreuse lors de l’E3 2018 et une pluie de sarcasmes par une communauté qui se déchire toujours sur fond de guerre des consoles (eh oui… encore… alors qu’il suffirait d’acheter un PC…) Halo Infinite vient enfin enrichir le Gamepass après l’excellent Forza Horizon et l’agréable Age Of Empires.
Afin de ne pas trop spoiler, disons que Halo évoque en introduction Mass Effect 2 pour son côté « seul perdu dans l’espace » puis Breath Of The Wild quand s’ouvre la porte vers le monde ouvert de l’anneau. Après ces deux premières heures pour redonner du contexte à Master Chief et dessiner les contours de votre ennemi, le jeu dévoile une structure cette fois bien plus classique et davantage ancrée dans les codes de la série.
Rassurez-vous, il ne s’agit pas pour autant d’un copié-collé. On s’aperçoit rapidement, par exemple, que les couloirs et les environnements étroits laissent la place à un monde plus vaste contenant une bonne dose de verticalité à appréhender avec l’un des atouts du jeu : le grappin !
Très vite le gameplay et les enjeux dramatiques se dessinent. Vous ne transportez toujours que deux armes avec des munitions qui se réduisent rapidement à la portion congrue. Le major ne doit donc pas hésiter à aller au corps à corps, un peu à la Doom.
Le récit, quant à lui, se déroule presque linéairement avec son lot de libérations de prisonniers, d’assauts de camps ennemis pour en prendre possession, et de chefs Parias à exécuter pour reformer une sorte de communauté de l’anneau (tiens, encore une impression de déjà vu !).
Halo : Infinite n’a rien du désastre annoncé à l’E3. Très efficace dans son gameplay, il procure de bonnes sensations de tir grâce à un sound design efficace et de bonnes animations. Les combats sont intenses, faisant la part belle au mouvement et à la célérité face à des ennemis qui n’ont de cesse de vous contourner.
Les véhicules au sol sont compliqués à conduire en mode clavier/souris, mais les vaisseaux se prennent facilement en main et s’avèrent agréables à manier face à une cohorte d’ennemis. L’humour est bien présent, et notre héros dévoile un aspect cynique qui fait parfois mouche.
En somme, Halo est capable de reconquérir ses fans tombés en PLS lors de la première présentation du jeu. Mais c’est aussi un titre codifié, dans son gamepleay comme dans sa dramaturgie, qui ne prend aucun risque. Au final, on se sent comme devant la plupart des films Marvel (désolé pour les fans…) : on passe un moment sympa devant une œuvre polie, bien sous tous rapports, mais très vite oubliable.
La configuration minimale pour jouer à Halo Infinite
Lors des premières heures de jeu, les intérieurs se ressemblent tous. On se demande qui passe ses journées à briquer les parois des vaisseaux tant la lumière s’y reflète sans montrer la moindre poussière ni aspérité. Une fois en extérieur, le Slipspace Engine fait gagner de la profondeur de champ, se montre flatteur sur les lumières ambiantes, et affiche quelques belles textures. De là à dire que Halo Infinite éblouit par sa superbe, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Disons qu’il enterre les souvenirs de l’E3, offre quelques moments de grâce et au pire se fait oublier au profit de l’action toujours soutenue.
Pour la configuration minimale, 343 Industries propose un Ryzen 5 de première génération ou un i5 de quatrième génération, 8 Go de mémoire, et une RX 570 où une 1050 Ti.
En 1080p comme en 2K, nous vous conseillons notre PC Gamer Backstab. Son Ryzen 5 5600 X allié à 16 Go de DDR4 et une Geforce RTX 3060 seront explosifs !
La configuration maximale pour avoir un Top chief !
Cette fois 343 Industries conseille un Ryzen 7 3700X ou un i7-9700K, 16 Go de RAM et une RX 5700XT ou une RTX 2070. Notez avant tout que le jeu offre un de nombreux paramètres de réglages pour qui veut optimiser le framerate et rentabiliser son écran 144 Hz, mais il faudra une machine de compétition pour viser un nombre élevé d’images par seconde en 2k ou 4K tout en gardant les filtres et paramètres au maximum. Surtout, le résultat à l’écran ne sera pas tellement plus accrocheur.
Aussi nous conseillons notre PC Gamer Hellfire qui avec son Core i7 10700 KF, 16 Go de RAM et une RTX 3070 saura vous maintenir au-delà des 100 fps tout en gardant une image (heureusement) plus flatteuse que la versions console.
Un anneau pour les gouverner tous !
Nous nous montrons un peu moins enthousiaste que la presse spécialisée sur nos impressions. Le comparer à un bon divertissement n’est pas en faire une mauvaise critique non plus, mais il est évident que les fans ou ceux qui ont grandi avec la licence seront plus emballés que nous par la campagne.
En revanche, il faut encore mettre au crédit de Microsoft une arrivée sur un Xbox Game Pass qui pourrait être le parfait allié des vacances de Noël et de vos soirées d’hiver. Le service d’abonnement est encore à 1 € en ce moment le premier mois, et la désinscription se fait en 30 secondes montre en main. Une offre exceptionnelle, bien au-delà de ce que fait toute la concurrence. Et pourtant, la communication du géant américain nous semble toujours aussi confuse que l’application Xbox sur PC. Malgré cela et le manque d’ergonomie de la partie logicielle sur Windows 10, ce game pass trouve son succès, notamment à grâce au bouche à oreille.